Un autre point de vue sur les événements du 11 septembre

Apologie de l'innocence

Clairement les événements du 11 septembre 2001 ont marqué un tournant important dans les relations entre les États-Unis et les autres pays du monde. Il est clair aussi que la version des événements promue, votre imposée, par les États-Unis, et servilement suivie, non seulement par les autres États occidentaux, mais aussi par les mass média et une grande partie du public mal informé..., a fait que quasiment aucune voix n'a pu s'opposer, ni même être entendue, encore moins être prise sérieusement en considération. Défendre l'innocence d'Ousama Ben La-den, relativement à ces attentats, est devenu blasphématoire, révoltant, en somme l'apologie de la terreur.

Pour sortir de ce brouillard artificiel, il est nécessaire de démystifier ce mot «terrorisme», peut- être mieux encore, de l'éviter.

On pourrait définir le «terrorisme politique» comme «l'utilisation de la terreur contre une population civile non-belligérante à fin d'obtenir un avantage politique». S'il nous faut une abréviation: «Tuer des innocents» semble assez proche du sens que nous lui attribuons généralement. C'est mieux, le lecteur en conviendra, que «dommage collatéral».

Ayant établi un sens, et démystifié ce terme, il faudrait dans un premier temps faire un tour d'horizon, enquêter dans le monde pour toucher du concret: «où se font les tueries d'innocents?», «comment se font-elles?» «combien et par qui?»...

Dans un second temps, nous pouvons nous demander si ceux qui s'insurgent contre des «tueries d'innocents», réagissent de la même manière à toutes les «tueries d'innocents» ou s'ils le font de manière plutôt sélective, discriminatoire! Dans ce dernier cas, il faudrait conclure qu'ils ne s'insurgent pas contre la «tuerie d'innocents» mais contre un autre critère, comme par exemple: la tuerie de leurs proches, de leurs compatriotes, des membres de leur ethnie, de leurs coreligionnaires.... tout sauf contre le caractère universel de la tuerie d'innocents. Pire, parmi ceux qui ferment sélectivement les yeux, il y en a qui collaborent, et même qui sont responsables de tueries d'innocents en masse. Il est clair, que vis à vis de ces tueurs d'innocents et de leurs apologistes, ceux qui s'élèvent contre «toutes» les tueries d'innocents, ont du mal à compatir. Ce serait céder à l'hypocrisie, ce serait une insulte à l'égard de la «totalité» des victimes innocentes.

En fait, il n'y a pas de «tuerie d'innocents» moins courageuse que de jeter depuis très haut dans le ciel des bombes, traditionnelles ou radioactives, sur des populations civiles qui n'ont que le souci de vivre dans leur pays, dignement et en paix.

Qui aurait perdu la guerre?

Les États-Unis, suivis de leurs alliés occidentaux, ont déclenché la guerre contre l'Afghanistan, sous prétexte que le gouvernement taliban refusait de leur livrer Ousa-ma Ben Laden. Depuis, à coups de bombardements, des milliers de civils innocents ont été tués, le pays «renvoyé à l'âge de pierre» et le régime Taliban remplacé par un président domestique. Ousama Ben Laden, le Mullah Omar, pas mal de membres de Al Qaïda et des Talibans ont disparu dans la nature.

Donc soit les États-Unis auraient menti concernant leur objectif - à savoir la capture de Ben Laden - et ont gagné par la défaite de l'Afghanistan; ou alors dit la vérité, failli à leur mission, et donc perdu la guerre.

Ousama Ben Laden et ses alliés.

Personne ne nie que Ben Laden a travaillé pour les services secrets des États-Unis, tout comme son collègue Manuel Noriega, dont la capture à servi aussi de prétexte à ses patrons s'il refuse de laisser entrer en Irak les enquêteurs des Nations Unies en mLaden a-t-il été instrument conscient - moyennant les attentats du 1 1/9/01 - à l'occupation de l'Afghanistan par les États-Unis? Si s'est la cas nous n'avons plus rien à dire à ce sujet. H aurait agi sous les ordres de ces derniers.

Au cas contraire, s'il est sincère à la foi qu'il prétend défendre, il est utile de souligner, autant pour lui que pour ses amis de Al Qaïda, les Talibans - et aussi pour ceux parmi les musulmans qui ont naïvement applaudi et même aidé l'UCK et les «musulmans» scissionnistes contre la Yougoslavie - que les assassins de musulmans et d'Arabes, en Iraq, en Palestine.... font d'indignes allies et d'indignes alliances. Il est utile également de souligner qu'après avoir tant violé la souveraineté de la Yougoslavie, qu'auraient-ils gagné, et comment peuvent-ils aujourd'hui se plaindre que «leur» souveraineté soit, à son tour, violée par leurs anciens «alliés»?

Alors qu'Ousama Ben Laden, Al Qaïda et les Talibans, sont des ennemis que nous dénonçons et que nous combattons quand ils interviennent contre la souveraineté nationale d'autres pays, tels que la Yougoslavie,... nous nous trouvons, néanmoins, obligés de les soutenir, dans la mesure où ils combattent, au sein de la nation afghane. l'impérialisme yankee et ses vassaux occidentaux. Nous ne faisons pas cela pour les défendre en tant que tels, mais pour défendre la souveraineté nationale de l'Afghanistan et celles des autres les pays, contre des ennemis bien plus dangereux, bien plus puissants, bien plus assassins.

Le respect des souverainetés nationales est la base du Droit international sans lequel il n'y aura que la loi du plus fort, le chaos et la barbarie.

Une réalité virtuelle

Les articles qui paraissent dans ce numéro des Dossiers du BIP, fournissent beaucoup d'informations que nous n'allons pas reprendre. Nous insistons sur le fait que la théorie «Ousama Ben Laden est responsable pour le 11 septembre» n'est qu'une hypothèse avancé par George W. Bush et ses maîtres. Nous avons fourni suffisamment d'éléments pour prétendre très tranquillement que cette hypothèse n'est pas du tout convaincante. Nous allons plus loin, et nous disons que dans cette affaire il est difficile de faire la part de la mise en scène délibérée et celle de la vérité. Néanmoins, nous sommes convaincus que mise en scène, mensonges et malversations, il y a eu, et qu'il existe une piste très convaincante et que celle-ci ne mène pas à Kaboul mais à Washington!

Alors que dans le passé, avant la contrerévolution en URSS, l'impérialisme étasunien et les impérialistes occidentaux prétendaient se soucier du Droit et des conventions internationales, maintenant, envahis d'arrogance, ils se croient tout permis.

Ils ne semblent pas avoir encore remarqué «l'écriture sur la muraille» de l'histoire.

Quelques remarques

Aux points soulevés dans les articles, il est utile de noter que nous n'avons pas vu de photos de débris d'avion, ni à la scène du Pentagone, ni à celle de Pittsburgh. Les photos n'ont montré que des trous.

Le professeur Roland Jacquard, expert auprès du Conseil de Sécurité de l'ONU et du Conseil de l'Europe..., avait affirmé à la télévision, que les avions piratés ce jour là étaient au nombre de «six» et non de «quatre».

Bien que l'on ait admiré le courage des pompiers sur la scène du désastre, on s'interroge si le gouvernement les aurait averti concernant l'incidence de l'uranium appauvri, utilisé comme ballast dans les avions de ligne, sur la santé. (Souvenons-nous de l'avion d'El Al qui s'est écrasé contre un immeuble d'habitations à Amsterdam et la pollution en UA qu'il a occasionné). 11 en est de même pour la poussière d'amiante qui s'est répandue partout.

Nous ne serons pas très surpris qu'il y ait autant de victimes provenant de ces deux toxicités que du désastre lui-même.

Alexandre Moumbaris

Leggere "Le menzogne del governo degli USA", intervista all'ex ministro tedesco Von Bülow

Leggere "L'11 settembre: un pretesto pianificato..?", a cura di Roger Romain

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