par Thierry Meyssan, journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire
Fonte: Réseau Voltaire
Link: http://www.voltairenet.org/article146029.html
9 mars 2007
Sinvitant à la 43e Conférence sur la sécurité de Munich, le président russe Vladimir V. Poutine est venu défier les États-Unis. Il a exhorté les Européens à rompre le Pacte atlantique qui les lie à une puissance belliqueuse dont ils nont rien à espérer. Dans le contexte dune possible intervention militaire états-unienne contre lIran, Moscou a jeté le trouble et la division chez les « Alliés ».
Depuis 1962, une conférence annuelle sur la sécurité rassemble à Munich des responsables allemands et états-uniens, ainsi que de nombreux hôtes étrangers. Cette manifestation, initialement présidée par Ewald-Heinrich von Kleist-Schmenzin, un officier qui participa au complot du 20 juillet 1944 du comte von Stauffenberg contre le Reichsführer Hitler, lest aujourdhui par Horst Teltschik, un ancien responsable de la Fondation Bertelsmann. Celui-ci lui a donné une nouvelle dimension, notamment en sappuyant sur le Council on Foreign Relations [1], dont il est un des conseillers.
La session 2007 sest tenue du 9 au 11 février au Bayerischer Hof. Elle a réuni environ 270 personnes. Dans le contexte dune tension croissante entre les États-Unis et Israël dune part, et lIran dautre part, cette 43e conférence devait permettre de préciser les intentions de lIran, le rôle de lUnion européenne et de lOTAN, ainsi que la position de la Russie. Elle était intitulée « Restaurer le partenariat transatlantique », soulignant que lenjeu était léventuelle participation des Européens à une action contre lIran, après les déchirements relatifs à lattaque contre lIrak.
La session fut ouverte par un dîner de gala au cours duquel Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères, prononça un discours. Les organisateurs entendaient ainsi donner une justification morale à une agression contre lIran. Sur un ton larmoyant, Mme Livni ne cessa daffirmer quaucun État plus quIsraël ne recherchait la paix au Grand Moyen-Orient. Plaçant son intervention en regard de sa première visite au camp dextermination dAuschwitz, elle appela les participants à prévenir la répétition de lhorreur. Ceci étant posé, comme une sorte de préliminaire rituel, elle présenta pendant une vingtaine de minutes le point de vue de son pays, sans chercher un instant la cohérence intellectuelle que lon est en droit dattendre dun responsable de ce niveau. Lessentiel était ailleurs.
En premier lieu, Tzipi Livni affirma que les conflits politiques ont cédé la place aux conflits religieux, lesquels ne peuvent être résolus par la voie diplomatique car « Les extrémistes ne se battent pas pour défendre leurs propres droits, mais pour priver les autres de leurs droits ». Le monde serait donc divisé entre extrémistes religieux et religieux modérés. Et, à lintérieur de lislam, entre extrémistes chiites et modérés sunnites. Pour défendre la paix, il conviendrait daffaiblir les premiers et de soutenir les seconds.
Personne dans lauditoire allemand, après ce rappel dAuschwitz, nosa relever linstrumentation néoconservatrice des religions pour nier lexistence des conflits politiques ; ni sinterroger sur ce nouveau manichéisme qui, après cinq ans de propagande anti-Ben Laden, fait passer le spectre Al Qaïda à la trappe pour élever les sunnites en bloc au titre de modérés et précipiter tous les chiites dans lenfer de lextrémisme.
Poursuivant son intervention, Tzipi Livni appliqua sa grille de lecture au Proche-Orient. On apprit ainsi que la résistance du Hezbollah sape la souveraineté du Liban et que le Hamas ne représente pas les aspirations des Palestiniens.
Là encore, nul nobjecta que bombarder le Liban, cest violer sa souveraineté, et que la coalition incluant le Hezbollah est aujourdhui majoritaire au Liban tandis que le gouvernement désigné par le Hamas est majoritaire en Palestine. La rhétorique surréaliste sur lextrémisme religieux nest quun moyen pour disqualifier la souveraineté des peuples.
La séance du samedi 10 février au matin devait permettre à la chancelière allemande de poser la question iranienne et au président de la Fédération de Russie de lui répondre. Lauditoire sattendait à ce que Vladimir Poutine vitupère contre le projet états-unien de déploiement du pseudo bouclier antimissiles en Europe orientale et contre le projet dindépendance de facto du Kosovo pour mieux négocier son recul sur la question iranienne. Il allait en être tout autrement.
Ouvrant la séance après les salutations dusage, la chancelière Angela Merkel [2] expliqua sans rire que le passage des menaces symétriques de la Guerre froide aux menaces asymétriques de la Guerre au terrorisme rendait lOTAN plus nécessaire que jamais. Elle déclina les projections actuelles de larmée allemande sur des théâtres dopération extérieurs, comme autant de gages de leffort de son pays pour maintenir lordre du monde : Kosovo (3 500 hommes), Afghanistan (2 300), Bosnie-Herségovine (1 800), Djibouti (900), Soudan (900), Kenya (900), Ouganda (350), R.D. Congo (350), Large du Liban (230), Ouzbékistan (200), Macédoine (50), Géorgie (11). Toutes opérations qui seraient impossibles sans coopération intergouvernementale, et en premier lieu sans lOTAN qui, rapella-t-elle, sert à tout, y compris à sécuriser la coupe du monde de football. Au demeurant, il ny a pas de contradiction entre la construction de lUnion européenne et le renforcement des liens transatlantiques dautant que la Stratégie européenne de sécurité [3], la National Security Strategy des États-Unis [4] et le Concept stratégique de lOTAN sont désormais quasi-identiques.
Abordant la question iranienne, Mme Merkel déclara : « LIran a volontairement je suis effrayée davoir à le dire et consciemment dépassé les bornes. Je dois ajouter que nous sommes, bien sûr, contraints de répondre aux provocations totalement inacceptables du président iranien. Je dois dautant plus le dire que cest mon rôle de chancelière dAllemagne. Un président qui conteste le droit dIsraël à exister, un président qui dénie lHolocauste ne peut espérer que lAllemagne montrera la moindre tolérance sur ces sujets. Nous avons appris les leçons de notre passé ». Angela Merkel souligna alors que les sanctions contre lIran devaient être discutées au sein du Conseil de sécurité de lONU, donc en consultation avec la Russie, et que la position de Moscou influencerait indiscutablement la position dautres pays.
Le président de séance, Horst Teltschik, ouvrit la discussion. Il se garda bien de faire remarquer que si lAllemagne avait appris les leçons de son passé, la chancelière aurait dû sabstenir de relayer les mensonges de la propagande atlantiste accusant à tort le président Ahmadinejead de nier lHolocauste et de vouloir détruire Israël [5]. Il passa la parole au ministre italien de la Défense, Arturo Parisi. Intervenant de manière faussement spontanée pour réagir aux propos dAngela Merkel, M. Parisi lut un message préparé en anglais pour apporter le soutien de son pays à la vision allemande de la sécurité collective. Mais, allant plus loin que la chancelière et prenant sur lui ce que la décence lavait empêchée de dire, il affirma que non seulement lONU, mais aussi lUnion européenne et lOTAN pouvaient « légitimer lusage de la force pour combattre la violence injuste et restaurer la paix ».
Cinq participants posèrent des questions. Celle du sénateur Joseph Lieberman nétait guère plus spontanée que celle dArturo Parisi. Il interrogea la chancelière à propos du Soudan, en évoquant la responsabilité collective de stopper un génocide, de sorte quelle reprenne les thèses néoconservatrices de linterventionnisme démocratique. Ce quelle ne manqua pas de faire.
Horst Teltschik donna la parole à Vladimir V. Poutine [6]. Dune voix déterminée, le président de la Fédération de Russie expliqua quil nétait pas venu à cette conférence pour en congratuler les participants, mais pour débattre et que, si son point de vue semblait inutilement polémique, le président de séance pouvait toujours indiquer que son temps de parole était fini.
Lauditoire se cala dans ses fauteuils. Chacun avait compris que M. Poutine nétait pas venu négocier le lâchage de lIran, mais sapprêtait à lancer une charge avec cette rudesse que les Russes affectionnent quant il sagit de se jauger.
Se payant le luxe de citer Franklin Roosevelt pour montrer que son opposition à la politique de George W. Bush nétait pas une aversion contre les États-Unis, le président russe souligna que les conflits localisés menacent la paix globale. Puis il dénonça le projet de monde unipolaire impliquant un unique maître, un unique souverain, cest-à-dire le contraire de la démocratie ; un projet irréalisable car aucun État nen a les moyens et parce quil ressort de conceptions dépassées. Portant lestocade, Vladimir Poutine désigna nommément les États-Unis comme « débordant de leurs frontières nationales » et plongeant le monde « dans un abîme de conflits successifs » au point que « plus personne ne se sent en sécurité ».
Lauditoire stupéfait se faisait silencieux. Quelle mouche avait piqué le maître du Kremlin ?
Reprenant son souffle, le président russe évoqua la montée en puissance du Brésil, de la Russie, de lInde et de la Chine, et le recul relatif des États-Unis et de lUnion européenne, histoire de réveiller les Européens, de leur dire quils suivent aveuglément un Empire en déclin. Et dironiser sur cet État barbare qui pratique encore la peine de mort et prétend ne lutiliser quen dernier recours, mais qui massacre allègrement des milliers de civils au moindre différent avec un autre État.
Se tournant vers le sénateur Lieberman, Vladimir Poutine soffrit pour répondre à la question posée à la chancelière Merkel : « Devons-nous rester impassibles face à divers conflits intérieurs dans certains pays, aux actions des régimes autoritaires, des tyrans, à la prolifération des armes de destructions massive ? ». « Bien sur que non », les transformations pacifiques sont possibles et lusage de la force est toujours illégitime « en labsence dune menace dextermination réciproque ».
Puis, improvisant encore sans tenir compte de ses notes, Vladimir Poutine prit a partie le ministre italien de la Défense. Relevant la proposition selon laquelle lOTAN ou lUnion européenne pourraient juger de la légitimité du recours à la force, il affirma que ce mépris exprimé pour le droit international multiplierait les lourdes erreur et précipiterait les Européens dans limpasse où se trouvent déjà les États-Uniens.
Les organisateurs de cette manifestation, qui espéraient renforcer le lien transatlantique, assistaient consternés à ce réquisitoire, appelant les Européens, au nom de la démocratie et de la paix, à se désolidariser du comportement expansionniste des États-Unis.
Une mauvaise nouvelle ne venant jamais seule, Vladimir Poutine passa au chapitre du désarmement. Commençant par les Traités de réduction des armes stratégiques (START et SORT), il affirma que la Russie respectait ses engagements et demanda à lauditoir dapplaudir le secrétaire à la défense Robert Gates dès que celui-ci déclarerait faire de même et ne pas chercher à dissimuler ses stocks.
Assis au premier rang, M. Gates resta de marbre.
Poursuivant à propos du renoncement aux missiles à moyenne portée, Valdimir Poutine releva que six pays sen sont dotés, dont Israël et lIran, et sous-entendit que les États-Unis propagent cette technologie contraignant la Russie à la disséminer également. Puis, il annonça sont intention de proposer un Traité international interdisant le déploiement darmes dans lespace, cest-à-dire sopposant au projet porté depuis trente ans par Donald Rumsfeld et actuellement mis en uvre par le Pentagone. Continuant sur sa lancée, M. Poutine dénonça le programme de « bouclier antimissiles » qui ne peut que relancer la course aux armements. Au passage, il se moqua des explications fantaisistes de ladministration Bush selon laquelle linstallation dintercepteurs en Pologne et en République tchèque viserait à contrer des missiles balistiques nord-coréens : les lois de la balistique ne permettent pas denvisager que des missiles tirés par Pyongyang au dessus du Pacifique fassent le crochet par lEurope avant datteindre les États-Unis, au lieu de passer directement par le Pôle Nord ! Puis, rappellant le Traité sur les forces armées conventionnelles, il railla lélargissement de lOTAN qui, tout en prétendant se préparer à lutter contre un ennemi imaginaire, se borne à installer des « bases légères états-uniennes avancées » pour menacer la Russie sur ses flancs. Ainsi, violant sa parole, lOTAN a profité de la dissolution du Pacte de Varsovie pour menacer la Russie, tandis que celle-ci poursuivait son désengagement militaire dans les États de lex-URSS. Bref, le peuple russe a voulu le renversement du Mur de Berlin, ladministration Bush édifie, elle, une nouvelle ligne de démarcation en Europe, plus à lEst.
M. Gates devint nerveux.
Valdimir Poutine aborda son troisième chapitre : lhypocrisie tous azimuts de Washington. Il rappela avoir proposé au G-8 la création de centres multinationaux de production de combustible nucléaire, sous contrôle de lAIEA, qui permettraient de stopper la prolifération et de résoudre pacifiquement le cas iranien. Il évoqua la coopération énergétique pour noter que si certains jugent insuffisante louverture du secteur pétrolier russe au capital étranger à hauteur de 26 %, les mêmes refusent au capital russe de sinvestir chez eux à ce niveau. Il brocarda sans le nommer le Millenium Challenge [7], le programme Bush daide au développement, qui « dune main distribue les "aides caritatives", alors que de lautre, il entretient larriération économique, mais récolte aussi des bénéfices ». Puis, il stigmatisa lOSCE dont lappareil bureaucratique a été « monté de toutes pièces » sans lien avec les États fondateurs, et transformé en « vulgaire instrument au service des intérêts politiques dun seul pays » au moyen dONG soigneusement contrôlées.
Et pour conclure, Vladimir Poutine assura ceux qui exhortent la Russie à jouer un plus grand rôle dans le concert des nations quil leur faudrait maintenant souffrir dêtre exaucés. Et de terminer par cet appel doffre : « Nous voudrions aussi avoir affaire à des partenaires sérieux et tout aussi indépendants avec lesquels nous pourrions travailler à lédification dun monde plus démocratique et plus équitable, tout en y garantissant la sécurité et la prospérité non seulement des élites, mais de tous ».
Applaudissements timides des Européens effrayés à lidée de sémanciper, et plus nourris des États-Uniens heureux den finir avec ce calvaire.
Sans attendre, les chiens de garde de lAlliance posèrent une rafale de question : quid de la démocratie en Russie, de la sécurité nucléaire, de la guerre en Tchétchènie, des livraisons darmes à lIran et de la concentration des pouvoirs à Moscou ? Patiemment, Vladimir Poutine se répéta et leur répondit comme il le fait à chaque conférence de presse en Occident où ces mêmes questions lui sont toujours posées.
Laprès-midi du samedi, après un bref hommage à lUnion européenne qui fête son cinquantenaire, lassistance se concentra sur le rôle de lOTAN en Afghanistan. Sans parvenir à masquer son irritation à lissue du discours du président russe, le secrétaire général de lOTAN présenta une sorte de rapport dactivité sur lengagement de lAlliance et la mise en place dune cotisation des États membres. Tandis que le sénateur John McCain sefforçait de battre le tambour et de recruter des troupes fraiches pour vaincre, enfin, les talibans.
Le dîner fut loccasion découter un ennuyeux discours du président du land de Bavière et de remettre une médaille à Javier Solana, ex-secrétaire général de lOTAN devenu secrétaire général de lUE et, à ce titre, serviteur exemplaire de latlantisme. Le « dialogue » reprit le lendemain avec les intervention des ministres de la Défense états-unien et russe , ansi que du négociateur spécial iranien..
Manifestement, lintervention de Robert Gates avait été revue à la baisse. Le secrétaire à la Défense états-unien sappliqua à dédramatiser la conférence plutôt quà répondre au président Poutine. Il évoqua donc leur passé commun despion et quelques anecdotes pour détendre latmosphère. Puis, il résuma sans commentaire les développements en cours comme pour marteler que rien ne pouvait être remis en question : lélargissement de lOTAN, le déploiement du bouclier antimissiles et linstauration dune cotisation financière.
À linverse, le secrétaire du Conseil national de sécurité iranien, Ali Larijani, choisit denfoncer le clou en ajoutant diverses considérations au texte initialement prévu de son intervention. Sil dressa lhistorique du différent nucléaire et des paroles non tenues des Occidentaux, il ne se priva pas de retracer aussi lhistoire de limpérialisme états-unien contre son pays, du renversement de Mossadegh au financement de lagression irakienne, sans oublier le soutien au terrorisme massif des Moujahidines du peuple [8]. Cependant cette intervention tant attendue était éclipsée par le scandale de la veille.
Restait donc le discours de Sergei Ivanov, ministre russe de la Défense. Il était peu probable quil revienne sur les thèmes choisis par Vladimir Poutine et les participants pariaient donc quil se contenterait de mots de courtoisie. La délégation russe avait au contraire décidé de donner le coup de grâce. M. Ivanov débuta en rappelant être intervenu à la même tribune à propos du terrorisme, avant les attentats du 11 septembre, manière de souligner que le problème nest nouveau que dans la rhétorique états-unienne. Puis, il nota linadéquation des armées conventionnelles, et à plus forte raison de lOTAN, en matière danti-terrorisme. Enfin, il asséna cette vérité abrupte que la seule méthode pour mettre fin à ces pratiques est de cesser de soutenir ceux qui les mettent en uvre. À partir de quoi, toutes les dénégations des Anglo-Saxons ne deviendront crédibles pour la Russie que lorsque les terroristes réfugiés au Royaume-Uni et aux États-Unis seront extradés [9]. Cest le seul point, insista-t-il. Il ny en a pas dautres, cette intervention est close.
La charge de la délégation russe lors de cette conférence peut être interprétée à la fois au plan intérieur russe et au plan international. Dune part, en affirmant son hostilité à lOTAN, Vladimir Poutine renforce sa popularité dans son pays, alors que se pose de manière aiguë la question de sa succession. Dautre part, lurgence de la question iranienne oblige Moscou à agir sans plus attendre.
Lefficacité de cette charge peut être mesurée aux réactions des médias anglo-saxons. Ceux-ci se sont abstenus de publier le détail des interventions de MM. Poutine et Ivanov, et se sont évertués à les présenter comme des agressions verbales contre les États-Unis et leurs alliés. Mais les mots ont porté : les États membres de lUnion européenne ont commencé à se déchirer au sein du Conseil européen. Dautant que le Kremlin n pas tardé à abattre une nouvelle carte : le chef détat-major a indiqué quen cas de déploiement effectif de missiles US en Pologne, la Russie se retirerait du Traité INF et pointerait des missiles à courte portée sur lEurope orientale. Les Européens se trouvent ainsi confrontés au grand racket états-unien : lAlliance atlantique défend lEurope dune menace quelle créée elle-même.
Le trouble sest installé dans les esprits.
[1] « Comment le Conseil des relations étrangères détermine la diplomatie US », Réseau Voltaire, 25 juin 2004. [indietro]
[2] « [Angela Merkel, une néo-conservatrice à la présidence de lUnion européenne] », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 janvier 2007. [indietro]
[3] « Stratégie européenne de sécurité », par Javier Solana, Union européenne, 12 décembre 2003. [indietro]
[4] « La stratégie de sécurité nationale des États-Unis et ses conséquences pour lEurope de la défense », Rapport de lAssemblée parlementaire de lEurope occidentale, 13 mai 2003. [indietro]
[5] « Comment Reuters a participé à une campagne de propagande contre lIran », Réseau Voltaire, 14 novembre 2005. [indietro]
[6] « La gouvernance unipolaire est illégitime et immorale », par Vladimir V. Poutine, Texte intégral de lallocution de Munich, Réseau Voltaire, 13 février 2007. [indietro]
[7] « [Le Millenium Challenge, colonialisme libéralarticle12578.html] », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 19 février 2004. [indietro]
[8] « Les Moudjahidin perdus », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 17 février 2004. [indietro]
[9] « Beslan : un an après, le mystère séclaircit », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 31 août 2005. [indietro]